Première énergie renouvelable utilisée par les français, le bois présente un grand nombre d’avantages, pourtant il n’est pas complètement exempt de défauts. En particuliers, il est à l’origine de plus de la moitié des émissions de particules très fines classées cancérigènes.
C’est pourquoi le gouvernement annonce sa volonté de réduire de 50% ces émissions polluantes, cet objectif est inscrit dans le projet de loi climat et résilience adoptée par l’Assemblée Nationale le 4 mai 2021 et qui sera examiné au Sénat du 15 au 29 juin.
Il faut reconnaître qu’il y a urgence vu que 48% des appareils datent d’avant 2005 avec des rendements inférieurs à 40% (rendement de seulement 10% dans le cas d’un foyer ouvert).
En sachant qu’aujourd’hui, les rendements se situent autour de 80%, le calcul est vite fait, la facture bois est diminuée de 50 à 80% en rénovant l’installation.
Mais qu’en est-il des émissions polluantes ?
Plusieurs facteurs entrent en compte pour les réduires :
- Abandonner les foyers ouverts qui mettent ces particules en contact direct avec l’intérieur de l’habitation et donc de ses occupants
- Rénover pour un matériel labellisé Flamme vert, ce label garantit que le matériel utilisé ne dépassera pas un seuil minimal d’émissions
- Utiliser un bois sec, dans le cas du bois bûche, un minimum de 18 mois est nécessaire après la coupe. Pour les granulés, des labels existent aussi, ils garantissent un taux d’humidité bas
- L’allumage par le haut permet lui aussi de limiter les émissions de particules
- Et enfin, un ramonage régulier de la cheminée est conseillé, il est même obligatoire.