Nous verrons dans cet article quelles sont les énergies de chauffage les plus consommées par les particuliers en France, mais aussi leur évolution depuis l’an 2000.
Si l’on ne parle que de chauffage, c’est à dire en soustrayant les consommations d’énergies pour la cuisson, l’eau chaude et les autres usages, voici le tiercé de tête des énergies de chauffage les plus consommées : Gaz, bois et fioul.
En comparant ces chiffres de 2019 à l’an 2000, on se rencontre que globalement, la consommation d’énergies de chauffage passe de 387,6 à 291,5 TWh soit une baisse de 24,8 % mais qu’en est-il pour chaque énergie :
- Charbon, baisse de 68 %, le charbon a quasiment disparu mais reste utilisé épisodiquement dans certaines cuisinières pour donner un apport rapide de chaleur.
- GPL, il s’agît du propane en citerne autrefois présent dans nos campagnes, il baisse de 65 % et a quasiment disparu vu son coût très élevé.
- Chauffage urbain, baisse de 15,6 %, suivant l’énergie utilisée et la vétusté du système, on trouve une grande disparité et le coût moyen reste élevé.
- Electricité, si l’on se limite à l’usage chauffage, l’électricité n’est qu’à la quatrième place et ceci malgré le fort soutient de l’Etat actionnaire. Malgré tout la baisse est assez légère avec 9 %.
- Fioul domestique, le mal aimé fait de la résistance à la 3e place mais chute tout de même de 61 %, la transition vers l’énergie végétale de chauffage permettra-t-elle d’inverser la tendance ? En attendant et contrairement à ce que l’on peut lire ici ou là, les chaudières fioul pourront toujours être réparées et les bio-fiouls moins émetteurs de CO2 permettront de continuer d’installer des chaudières neuves.
- Bois, certainement l’énergie qui s’en sort le mieux avec une quasi stagnation de la consommation à -2 %. Vu les progrès en isolation des habitations, il y a en fait un fort développement de cette énergie en grande partie via l’installation de poêles à pellets.
- Gaz de réseau, c’est toujours l’énergie de chauffage n°1, elle accuse une baisse de 12,3 % mais commence à perdre la bienveillance de l’Etat dans la dernière réglementation thermique.
Les membres distributeurs d’énergies de la FEDIE peuvent se réjouir, si l’on additionne les consommations des deux énergies qu’ils commercialisent (bois et énergies liquides de chauffage), on arrive à la première place au dessus du gaz de réseau !