Art. 581‑25‑1. – I. – À compter d’un an suivant l’entrée en vigueur de la présente loi, est interdite la publicité en faveur des énergies fossiles.
C’est en ces mots que le projet de loi n°3875 du 10 février 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique interprète la proposition de la Convention sur le Climat. Dans leur proposition initiale, les 150 avaient prévu la création d’un CO2-score et d’interdire de publicité les plus mauvais élèves, c’est à dire par exemple les véhicules rejetant beaucoup de CO2 et les autres produits ayant un fort impact sur l’environnement.
La proposition citoyenne disait aussi : ” nous ne souhaitons pas imposer des nouveaux modes de consommation mais plutôt éviter toutes les incitations à la consommation de produits non-vertueux pour l’environnement.” Or nous ne pouvons que constater que l’Etat propose de préserver la filière automobile et de mettre en avant l’électricité en bannissant gaz, carburants et fioul domestique des différents médias.
Faut-il rappeler que l’électricité en usage chauffage émet aussi du CO2 et que la voiture électrique rejette environ autant de CO2 que la voiture thermique lors de sa construction.
Accessoirement, les budgets publicitaires de certains médias risquent de s’en ressentir !
Une interdiction de publicité qui va freiner la transition des énergies fossiles
Les gaz et fioul contenant une part de plus en plus importante de bio sont donc particulièrement touchés, ils permettent de réduire les émissions et de tracer une trajectoire vers le 100% renouvelable mais si l’on ne peut pas en faire la publicité, leur avenir s’en trouve compromis.