Alors que l’intox propagée par les lobbies de l’électricité et du gaz, par la presse et par le gouvernement s’est intensifiée ces dernières années, les distributeurs d’énergie liquide de chauffage se doivent d’entrer en résistance et de transmettre la vérité auprès de leurs clients.

Le fioul domestique ne va PAS être interdit en France

Les distributeurs continueront à distribuer cette énergie dans les années à venir. Aucune loi à ce jour ne prévoit d’interdir le fioul. En revanche, l’énergie fioul évolue et sa composante renouvelable ira en grandissant à l’avenir jusqu’à en faire une énergie renouvelable.

Les chaudières fioul ne devront PAS être remplacées

A ce jour un seul projet de loi annonce l’interdiction d’installation d’une nouvelle chaudière (pas spécifiquement fioul) si elle émet plus de 250 gCO2/kWh. Aucune loi ou projet de loi n’oblige un utilisateur à changer sa chaudière fioul. D’autre part, les nouvelles chaudières fioul compatibles avec les nouveaux fiouls plus écologiques émettront bien moins de 250 gCO2/kWh et pourraient donc toujours être installées à l’avenir.

Une chaudière fioul a eu meilleure résistance, bien entretenue elle est capable de fonctionner une trentaine d’années, là où une pompe à chaleur à une durée de vie estimée à 15 ou 20 ans. Il est de toute façon plus écologique de garder un mode de chauffage en faisant évoluer son combustible (fioul à base d’esters d’huile de colza) et en améliorant son isolation, plutôt que de changer son matériel de chauffage et son énergie (budget et coût environnemental).

L’énergie fioul n’est PAS la plus chère, loin de là

Alors que certains comparent des factures moyennes d’énergies et affirment que le fioul est plus cher, il faut rappeler que le fioul domestique est surtout présent dans de grandes maisons à la campagne. En ramenant le comparatif à l’énergie émise en kWh, on se rend compte que le prix du fioul est proche de celui du gaz de réseau et qu’il a l’avantage de ne pas avoir d’abonnement (on ne paie pas si on ne chauffe pas).

Retrouvez ici notre comparatif des coûts des énergies de chauffage. Dans le classement de ce comparatif, l’énergie qui touche le plus au porte monnaie est bien l’électricité et ce constat ne fera que s’assombrir. En effet, les centrales vieillissantes, le coût de l’éventuel enfouissement des déchets radioactifs à vie longue, les surcoûts pour la création d’un ou plusieurs EPR et la dette vertigineuse d’EDF ne feront que ternir le tableau, les français vont payer leur électricité de plus en plus cher.

Les chaudières fioul pourront TOUJOURS être réparées demain

Rien n’interdira la réparation d’une chaudière fioul, comment pourrait-on laisser une famille subir le froid parce que sa chaudière ne peut pas être réparée ? Utiliser le registre de la peur pour influencer le consommateur nous paraît déraisonnable mais à chacun de faire ses choix. Fukushima, Tchernobyl, Three miles Island, les exemples ne manquent pas pour diriger cette peur dans une autre direction.

Notre choix d’avenir est tout autre, puisqu’il consiste à diminuer puis supprimer le recours aux énergies fossiles et à développer une énergie locale, prenant en compte nos agriculteurs et donnant la possibilité à nos clients de se chauffer en respectant la planète.

Le fioul émet du CO2

Il est vrai que le fioul émet du CO2, en revanche, c’est aussi le cas des autres énergies comme le gaz et contrairement à ce que certains pensent, aussi de l’électricité. Si l’on se réfère à la base carbone de l’Ademe, l’électricité en utilisation chauffage émet n’est pas très loin du gaz et du fioul.


Surtout que le fioul va dans la bonne direction en intégrant une part grandissante d’esters d’huiles de colza français. En effet, on considère que le bois et les plantes emmagasinent le CO2 lors de leur croissance et le rejettent lors de la combustion, on est ainsi proche de l’équilibre, le colza comme le bois sont quasiment neutres en émissions. A terme, les nouvelles énergies liquides de chauffage pourront tout aussi bien faire mieux que le gaz et l’électricité en termes de rejets de CO2 en augmentant leur part renouvelable et donc en diminuant leur part fossile.


Concernant l’électricité, il faut rappeler que lors des saisons de chauffe, des centrales fortement émettrices sont mises en route pour pallier la demande ponctuelle grandissante et les risques de pannes. Le développement des PAC à “1 euro” et celui de la voiture électrique ne feront qu’amplifier ce phénomène : l’électricité n’est pas efficiente (pertes le long du réseau) et elle est responsable d’une partie des émissions de CO2 (importations, mise en route de centrales polluantes, coût environnemental du recyclage et de la mise en fonction de centrales nucléaires, de l’enfouissement des déchets radioactifs, de la création de bornes de recharge…).


Il est primordial de permettre à chaque énergie de faire sa transition écologique, il serait catastrophique de prendre conscience demain que les réductions de gaz à effet de serre ne sont pas au rendez-vous et que nous nous chauffons uniquement avec des PAC électriques.

Le fioul entre en résistance

Depuis plusieurs années, on assiste à un endoctrinement quasi forcé en faveur de la voiture électrique et de la PAC électrique alimentés du slogan “zéro émissions”, la réalité est bien moins féérique ! Les énergies émettent du CO2, même l’électricité, la base carbone de l’ADEME affiche un résultat légèrement meilleur pour l’électricité en utilisation chauffage mais avec une incertitude plus grande… Interrogés lors d’un sondage, les utilisateurs d’énergie fioul ne s’y trompent pas, ils continuent majoritairement, contre vents et marées, à plébisciter cette énergie.

Ce combat est le votre, partagez sur vos réseaux sociaux ou de vive voix et n’hésitez pas à répondre aux journalistes pro électriques, la liberté d’expression existe encore en France, chaque énergie a le droit à sa transition, le fioul entre en résistance.