Après la mesure de revalorisation du chèque énergie de 100 euros, le Premier Ministre Jean Castex annonçait hier la mise en place d’un bouclier tarifaire sur le gaz et l’électricité. Un prix des énergies élevé va-t-il s’installer sur le long terme ou s’agit-il d’une hausse ponctuelle ? Cette action sera-t-elle suffisante pour les français alors que l’on dénombrait 11,9% de la population en situation de précarité énergétique en janvier dernier ?

Si le chèque énergie permet d’aider les plus pauvres, les hausses brutales des prix des énergies impactent tout le monde, la mesure de Jean Castex est en cela appropriée. Cependant, en lançant ce bouclier jusqu’en avril 2022, date des prochaines élections présidentielles, on ne peut s’empêcher de penser à une manoeuvre électorale.

Les adversaires politiques ont dénoncé le cynisme de cette mesure, en effet lorsque les prix des énergies sont au plus haut, les taxes perçues le sont aussi. M. Mélenchon demandait d’ailleurs le remboursement aux français du surplus de taxes collectées. Les taxes représentent en effet de 30 à 60% du prix final des énergies payées par les français. De plus l’ensemble de la classe politique redoute de nouveaux mouvements de protestation, celui des gilets jaunes avait démarré en automne 2018 suite à l’augmentation des prix du gasoil.

Et pourtant, si l’on ne peut agir sur les prix internationaux des énergies et si le bouclier tarifaire nous condamne à payer cher nos énergies même après un retour à la normale, il existe des astuces simples et souvent peu onéreuses pour faire baisser la facture :


Les 9 conseils de la FEDIE pour faire baisser le prix des énergies sur la facture de vos clients